samedi 11 octobre 2008

Investir à l'étranger, mode ou réalité durable ?

De plus en plus de Français font le choix d'investir une partie de leurs économies en dehors du territoire, majoritairement au travers d'un investissement immobilier.

les raisons qui poussent à investir à l'étranger

Tout d'abord, le développement des moyens de communication qui permettent de se déplacer de plus en plus facilement d'un point à l'autre du globe et pour un budget très raisonnable si l'on voyage en dehors des périodes de pointe.

La progression fulgurante d'internet qui permet de consulter de chez vous, confortablement installé dans un fauteuil, des annonces de biens à vendre au bout du monde, de préférence dans des endroits paradisiaques et de mieux apprécier les législations des différents pays grâce aux conseils des agences spécialisées dans l'investissement immobilier à l'étranger.

Le prix de l'immobilier en France qui fait qu'il devient de plus en plus difficile à de nombreux français d'investir dans leur propre pays, en dehors de l'acquisition de leur résidence principale. Nous ne sommes plus les plus riches, loin de là. Sinon, comment expliquer qu’aujourd’hui les Anglais particulièrement et les hollandais ou autres Allemands achètent nos belles maisons partout sur le territoire autrement que par le fait que pour eux ce n’est pas cher car leur pouvoir d’achat est supérieur au nôtre. Un des avantages de cette situation est que nos possédants s’enrichissent actuellement en vendant leurs biens immobiliers avec une confortable plus value, mais le revers de la médaille va bientôt être que nos concitoyens ne pourront plus approcher les abords des plages et autres lieux agréables du territoire car les prix auront trop flambé pour le Français moyen. Il y a trente ans, nos parents allaient en vacances ou achetaient des résidences secondaires en Espagne parce que c’était très bon marché. Essayez donc aujourd’hui pour voir.

De plus les prix atteints par notre marché immobilier font que pour beaucoup d'investisseurs le marché est déjà très haut et que le potentiel de plus value est très limité voire nul.

Les crises existentielles de nos sociétés européennes donnent aussi à penser à beaucoup de personnes qu'il est temps d'aller voir ailleurs s'il peuvent retrouver un peu de tranquillité et de calme.

Les avantages à investir à l'étranger

Pour toutes ces raisons, on voit de plus en plus de français racheter les belles demeures du Marc ou de la Tunisie ou partir s'installer en Grèce, en Croatie ou au Costa Rica.

Cette tendance risque fort d'aller en se développant de manière exponentielle dans les années qui viennent. Il n'y a aucune raison que cela cesse.

Les échanges bancaires sont de plus en plus rapides et sûrs, et transférer de grosse sommes au Costa Rica, par exemple, ne prend guère plus de trois jours, cela sans aucun risque et à coût dérisoire.

Les potentiels de plus value y sont exponentiels et sans aucun rapport avec ce que l'on voit en France ou en Europe.

Il est très facile aujourd'hui de se faire virer sa retraite dans des pays comme le Costa Rica, directement sur son compte bancaire.

Toutes ces raisons font que nous pensons que de plus en plus de Français devraient investir à l'étranger dans les années qui viennent que ce soit pour y vivre ou pour s'y constituer un patrimoine immobilier ou encore y posséder une résidence secondaire.

Ile Margarita – L’île la moins chère des Caraïbes…

Un expatrié américain affirme sur son site que l’on peut vivre ou prendre sa retraite dans une île des Caraïbes pour $800 par mois (environ 560 euros). Avec ce budget mensuel, on peut profiter de la vie nocturne, manger et boire sans être trop regardant. Les cigarettes et l’alcool sont parfois moins chers qu’une bouteille d’eau minérale, et pour 1 euro on peut faire le plein d’essence…

< >Est-il vraiment possible de venir vivre sous les cocotiers et profiter des plages de sable fin en dépensant moins? Nous donnons quelques éléments de réponse destinés à ceux qui voudraient s’installer.

Où se trouve cette île ?

L’île de Margarita surnommée la perle des Caraïbes est située à 38 km au nord est du Venezuela. Cette île des Caraïbes est épargnée par les ouragans tropicaux. Ce n’est pas la plus belle île de cette région du monde mais elle dispose tout de même de quelques belles plages à découvrir.

L’île de Margarita est constituée de deux parties reliées entre elles par le lagon de la Restinga. Elle fait 67km d’est en ouest et 32.4 km du nord au sud avec 167 km de côtes. La partie ouest de l’île correspond à la péninsule de Macanao. Cette zone aride est la moins peuplée et la moins développée du point de vue touristique. Les plages de Macanao restent sauvages et sont fréquentées par les pêcheurs locaux.

La température moyenne est de 27 degrés et les précipitations sont très rares tout au long de l’année.

Margarita est un port franc, exempté de TVA, ou les taxes sont très faibles.

La majeure partie des expatriés a acheté un appartement ou une villa sur l’île pour passer les vacances d’hiver. D’autres étrangers vivent ici à l’année, en général ils sont retraités mais certains expatriés ont démarré une affaire.

L’île est assez cosmopolite avec des communautés d’allemands, de canadiens, de hollandais, de français, etc. Bien entendu la grande majorité de la population est constituée de vénézueliens originaires de Margarita ou d’autres régions du Venezuela. Il vaut mieux avoir quelques notions d’espagnol pour venir s’installer sur l’île.

Comment s’y rendre ?

Depuis l’Europe, les grandes compagnies comme Air France, KLM, Iberia, Lufthansa, Alitalia proposent un vol vers Caracas. Le meilleur tarif aller-retour coûte entre 650 et 700 euros. Le vol vers Margarita depuis Caracas dure 35 minutes et il est possible de réserver un billet en ligne avec la compagnie locale Aeropostale.

Une autre solution est de prendre un vol direct vers Margarita avec des compagnies charters comme Condor, MartinAir et autres qui partent de Francfort, Amsterdam, Londres ou Madrid.

Est-ce dangereux ?

Ce n’est pas plus dangereux que dans n’importe quel pays du monde. Si vous marchez seul à 2 heures du matin dans certains quartiers de votre ville qu’il faut éviter, il y a de grandes chances qu’il vous arrive quelque chose. C’est la même chose à Margarita où la délinquance est concentrée dans des zones bien précises qui ne sont pas touristiques.

Comme c’est une petite île d’où il est difficile de s’échapper facilement, l’insécurité est beaucoup moins problématique qu’à Caracas. Avec un peu de bon sens et une attitude raisonnable, il n’y a pas de raison de se sentir en danger. En voiture, il faut toujours penser à prendre ses papiers avec soi dans le cas d’un contrôle de police. Le mieux est de faire une photocopie du passeport qu’il faut toujours garder avec soi.

Il n’existe pas de contrôle d’alcoolémie et il faut conduire prudemment le vendredi et le samedi soir à la sortie des boîtes de nuit.

Comment sont les infrastructures ?

Il y a plus de 300,000 habitants à Margarita qui vivent en majorité dans l’est de l’île. La plus grande ville Porlamar et la capitale est l’Asuncion.

En fait, c’est très moderne avec une bonne douzaine de centres commerciaux le plus grand étant le Sambil. En terme de modernité ces grands centres commerciaux n’ont rien à envier avec les standards européens et on y trouve des marques comme Bulgari, Versace, Tommy Hilfiger, etc.

Il y a de nombreux restaurants et bars, et bien sûr plein d’hôtels dont certains 5 étoiles comme l’hôtel Hilton. Pour avoir plus d’information, visitez le site

http://www.porlamar.com

L’aéroport international reste modeste mais le terminal a été rénové l’année dernière. Il y a aussi des cinémas, des musées et des centres culturels. Il y a quelques marinas sur l’île mais qui n’ont rien à voir avec d’autres îles des Antilles. Enfin on trouve ici un Golf de 18 trous près de Pedro Gonzales et plusieurs parcs d’attractions comme Musipan.

Comme c’est un port franc, les vénézuéliens du continent viennent ici faire leurs achats principalement d’alcool et de tabac tout comme d’ailleurs des brésiliens qui viennent depuis Manaus.

Les touristes sont également attirés par les nombreuses plages de l’île.


Et la santé ?

Il y a une clinique privée à Margarita et de nombreux médecins spécialistes. Il n’y a aucun vaccin requis pour venir ici.

Est-il possible d’acheter un bien immobilier en tant que non résident ?

C’est tout à fait possible et légal. Il suffit d’avoir un passeport et un RIF personnel qui s’obtient auprès de l’administration fiscale. Il n’y a pas de restriction légale pour devenir propriétaire. Le droit civil est d’ailleurs très proche du code Napoléon.

Voici quelques bonnes raisons pour acquérir une propriété à Margarita :

  • L’immobilier reste abordable avec des premiers prix à environ 60000 euros pour un appartement entièrement équipé.
  • Le prix des biens immobiliers est en ce moment 70% moins cher que dans les autres îles des Caraïbes.
  • C’est une des seules îles des Caraïbes à l’abri des ouragans tropicaux.
  • Sur les 12 derniers mois, les prix dans l’immobilier ont progressé de 30%
  • Le rendement locatif est très intéressant du fait du manque de logement et de l’explosion du tourisme.
  • 2 300 000 touristes en 2006
  • 12 mois de soleil et de climat estival avec une température moyenne de 28 degrés.
  • En 2005 et en 2006, le Venezuela a connu une croissance économique très forte et arrive juste derrière la Chine en terme de croissance du PIB.
  • Margarita reste une destination bon marché et attire de nombreux vacanciers vénézuéliens du fait de sa situation de port franc.
  • Site d'annonces sur l'immobilier à Margarita

Et les impôts ?

L’île de Margarita est un port franc sans TVA, impôt sur la fortune ou impôts locaux. Les taxes foncières sont minimes.

L’impôt sur le revenu pour les non résidents est de 34% au maximum.

Impôt sur le revenu :
Jusqu’à $16k 6%
$16k-$24k 9%
$24k-$32k 12%
$23k-$40k 16%
$40k -$48k 20%
$48k-$64k 24%
$64k-$96k 29%
Plus de $96k 34%

Impôt sur les sociétés
Jusqu’à $32k 15%
$32k-$48k 22%
Plus de $48k 34%

jeudi 13 mars 2008

Investir a l etranger : les banques refont des efforts sur les taux

La tendance amorcée le mois dernier paraît se confirmer : les taux d’intérêt des prêts immobiliers perdent à nouveau 0,10 point en mars, selon le courtier en crédits Meilleurtaux.com. Un mouvement à la baisse qui mérite d’être souligné puisque les taux suivaient une ligne ascendante depuis plus d’un an : partant de 3.80 % en moyenne pour un prêt sur 20 ans en janvier 2007, ils ont atteint 4,80% au début de cette année. Pour un emprunt de 100 000 euros, le différentiel représentait tout de même une augmentation de mensualité de plus de 50 euros.

Produits d'appel
Désormais, un prêt sur 20 ans peut être envisagé à 4,60% selon le courtier, qui explique cette détente par plusieurs raisons. D’abord, la politique anti-inflationniste de la Banque centrale rassure les marchés financiers et favorise des taux d’intérêt à long terme moins élevés. Mais surtout les banques font preuve plus de souplesse dans leur politique tarifaire, après quelques mois passés à reconstituer leurs marges.

Ces mêmes banques doivent d’ailleurs jongler avec les conséquences de la crise financière ouverte depuis l’été dernier et le ralentissement du marché de l’immobilier. D’un côté, elles prêtent de l’argent moins facilement, mais de l’autre, elles sont obligées de rester compétitives sur les prêts immobiliers, qui sont un excellent produit d’appel pour conquérir de nouveaux clients. Mais pas n’importe lesquels : Meilleurtaux note que ces baisses de taux ne concernent pas les prêts à très longues durées (supérieure ou égale à 30 ans). Raison invoquée : ces prêts intéressent surtout des primo-accédants qui ont un faible apport personnel et une marge de manœuvre budgétaire étroite. Qui a dit : on ne prête qu’aux riches ?

Rentabilité toujours en baisse
Par ailleurs, la Fnaim confirme une baisse des prix à l’échelon national dans la dernière édition de son indice mensuel des prix de l’ancien. Le prix des appartements se reprend légèrement, à +0,5%, mais le recul du prix des maisons de -1,4% conduit à un bilan négatif de -0,3%. Selon cet indicateur, le marché poursuit bel et bien son atterrissage en douceur : l’évolution des prix sur un an, qui reste positive, passe cependant pour la première fois sous la barre des 3% à +2,8%.

Léger décrochement des taux, stabilisation des prix : ces derniers signaux pourraient renvoyer à leurs calculettes ceux qui avaient abandonné leur projet d’achat. D’autant que Meilleurtaux estime « probable que l’environnement de taux d’intérêt des prêts immobiliers restera favorablement orientés au cours des prochains mois ».

dimanche 9 mars 2008

Acheter une résidence secondaire en Croatie



Un cadre naturel préservé, un riche patrimoine culturel et architectural ainsi qu'une offre touristique variée font de la Croatie l'une des destinations méditerranéennes les plus recherchées depuis quelques années.

Côté tourisme, la Croatie a accueilli 6,5 millions de visiteurs étrangers en 2001 et les statistiques récentes ne font que confirmer cette perspective dynamique.
Il faut dire que les avantages que présentent la côte croate sont nombreux : des tarifs très raisonnables, une destination facilement accessible et des paysage encore sauvages et qui devraient le rester puisque la Croatie a adopté en 2004 la loi de protection du littoral.

Des maisons à rénover abordables


L'offre immobilière est riche et l'échelle des prix est étendue. Comptez par exemple 50 000 € pour l'achat d'une simple maison à restaurer dans un charmant village et jusqu'à plus de 1 000 000 € si vous voulez jouer les Robinson sur une île ou un îlot qui n'appartient qu'à vous. Notez que si vous êtes patient le coût de la rénovation en Croatie est nettement moins élevé qu'en France.
Si la pureté exceptionnelle de la mer, les 1200 îles et îlots dont moins de 70 sont habités, les forêts sauvegardées, les rivières et les lacs aux eaux limpides vous tentent – étudiez attentivement votre projet.

Faites-vous accompagner d’un professionnel


Vous souhaitez saisir une des opportunités qui s'offrent à vous sur les bords resplendissants de l'Adriatique ? Soyez cependant attentifs et demandez conseil car la première barrière que vous rencontrerez est celle de la langue et ce n'est pas la seule. Pour éviter tout malentendu et des pertes d'énergie et de temps, mieux vaut passer par des professionnels agréés et reconnus. Vous éviterez les nombreux problèmes que vous risquez de rencontrer dans un pays où la réglementation est encore récente et pas toujours bien connue. L'idéal est de faire appel aux compétences d'une agence spécialisée représentée en France (tel exeat) qui vous accompagnera pendant toutes les étapes de votre acquisition.

Comment acheter ?


Plusieurs options s'offrent à l'acheteur. Vous pouvez acheter en tant que particulier, mais attention l'obtention d'un permis de construire peut prendre jusqu'à deux ans. Une longue période pendant laquelle vous pourrez occuper votre bien certes mais pendant laquelle vous ne pourrez ni louer, vendre, construire ou rénover votre habitation. Il vous faudra attendre. Une autre solution consiste à créer une société de droit croate. Un montage équivalent à la constitution d'une SCI de droit français. Il vous faudra prévoir environ 1500 € pour la création de la société ainsi que 3000 € pour la constitution du capital sans oublier les frais de gestion afférents aux sociétés. Le choix du mode d'acquisition dépend bien sûr de la destination du bien dont vous faites l'acquisition. Si pour un usage personnel ou familial l'acquisition en propriété est la plus adaptée, vous préférerez sûrement la création d'une société s'il s'agit d'un investissement ou si vous souhaitez louer votre bien une partie de l'année.

jeudi 6 mars 2008

Investissement immobilier en Turquie : La Turquie vous tend les bras

Appartement à Altinkum à partir de 33 500 €

Appartement de caractère dans résidence de charme située à Altinkum (Turquie)
1 chambre à coucher à partir de 33.500 €
2 Chambres à coucher 53.000 €
3 Chambres à coucher 70.500 €



Altinkum signifie littéralement « sable d’or » et quand vous verrez ses trois plages magnifiques, vous comprenez vite pourquoi. Chacune des plages aboutit dans la mer Egée turquoise, et est un lieu idéal pour les sports nautiques.





Résidence située à 10 minutes à pied de la plage. 3,5 km des commerces. Piscine commune. Surveillance 24/24H.






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mardi 4 mars 2008

Immobilier, ces étrangers qui se payent le Maroc


La flambée des prix de l’immobilier au Maroc a atteint le point culminant. À l’origine de cette situation, l’intervention des sociétés étrangères et de particuliers qui achètent à tour de bras, des terrains constructibles comme des hectares de terres agricoles. Dans les médinas traditionnelles, ce sont toutes les maisons qui ont un cachet historique qui sont demandées. À Marrakech, la mode des riads n’a pas fait que des heureux, à Fès, à Tanger, partout le phénomène est palpable.

Sur Marrakech, depuis 1999, les Français rachètent riads et maisons traditionnelles de la médina, une mode qui a tourné rapidement à la frénésie. De plus en plus des problèmes liés à ces nouveaux habitants apparaissent. Selon le patron d’une agence spécialisée dans l’immobilier à Marrakech, le marché de l’immobilier est toujours en pleine effervescence.

Au centre, dans les quartiers de Guéliz et de l’Hivernage, le prix moyen des appartements a augmenté d’environ 15% dans le segment « haut de gamme », pour s’établir à un prix moyen de 14.000 Dirhams le mètre carré pour les appartements de revente et à 12.500 Dirhams pour les programmes neufs. Ce segment attire plus les investisseurs ayant pour but le placement et le rendement locatif (longue durée ou saisonnier). Ce sont essentiellement des Européens et des Marocains de l’étranger revenus investir au pays. Actuellement, c’est le secteur phare à Marrakech. Dans la construction standard, en périphérie, les prix vont de 7000 a 8000 Dh. Dans ce segment, l’augmentation est plus modérée (5 %). Il y a des immeubles soignés, en commercialisation, ciblant une clientèle de cadres marocains, pour habitation ou placement à long terme.

Frénésie

Dans le secteur des villas, éloignées de 6 à 20 Km de Marrakech, l’offre est plus abondante. Tout d’abord les grands projets où les prix se situent entre 2,5 et 23 millions de Dh. Les villas proposées sont de différentes tailles dans un périmètre sécurisé. Une offre de sport et de détente est intégrée. Dans ce secteur, les prix ont évolué de 10%. Pour un rendement locatif, de par leur localisation, les prix sont inférieurs d’environ 50% de ceux au centre. Les terrains sont toujours recherchés, tout d’abord au centre ville où le mètre carré de terrain constructible pour un R+5, varie de 10.000 à 20.000 dirhams.

Comment l’investisseur étranger bénéficie d’avantages fiscaux exceptionnels ? Absence de droits de succession, exonération partielle ou totale du profit immobilier sur les résidences principales en cas de cession..., on comprend mieux l’attrait de ce patrimoine. En plus, comme dans tous les pays de l’UE, une convention fiscale avec la France permet d’échapper à la double imposition directe sur les revenus perçus au Maroc.

Ce qui fait que partout au Maroc, les étrangers achètent des terrains et construisent villas, maisons et riads. Si le phénomène de la résidence secondaire pour les étrangers est tout à fait normal, dans la ville ocre, la folie des riads a dépassé toutes les limites imaginables, à tel point que Marrakech est devenue inaccessible pour beaucoup de Français. La ruée est en train de glisser vers d’autres villes traditionnelles comme Fès et tout dernièrement Rabat où tout un quartier de l’ancienne Médina est en train de passer dans les mains des étrangers qui s’installent dans des riads. Pour les Marocains qui ont cédé leur patrimoine à de modiques sommes, la plupart ne se rendent compte de la vraie valeur des trésors qu’ils laissent filer entre leurs mains, qu’une fois leur bien vendu. Selon Yahya Bouchama, architecte et spécialiste de l’architecture traditionnelle « dans la Médina de Rabat, où la superficie est plus petite qu’à Marrakech ou Fès, la ville arrivera rapidement à saturation et la spéculation pourra alors commencer ».

À Rabat comme à Marrakech, les problèmes de voisinage avec les nouveaux acquéreurs ont déjà commencé, et ce avant même que les nouveaux locataires débarquent de l’Hexagone. Les travaux que les étrangers entreprennent dans les maisons traditionnelles dénotent de la folie des grandeurs. Sous l’œil passif des autorités locales, certains construisent dans le non-respect de la loi. Les travaux causent des dommages énormes aux murs des voisins qui n’ont pas le bras aussi long pour porter plainte chez le caïd du coin. Dans la médina de Rabat, les habitants d’un quartier parlent même d’une autorisation du caïd pour le travail nocturne, dans une maison achetée par un étranger. Les travaux qui durent depuis le mois de juillet dernier constituent le calvaire quotidien des habitants. La liste des irrégularités ne s’arrête pas, de l’élévation vertigineuse qui cache le soleil aux maisons voisines, à l’endommagement et les fissures sur les murs des voisins, sans parler de la défiguration du cadre architectural local.

La formule de bon voisinage traditionnelle en place a été transgressée par les nouveaux arrivants qui ne demandent même pas l’autorisation des voisins mitoyens, selon le mode de construction traditionnelle. Les architectes aussi ont une connaissance quasi nulle des techniques de construction traditionnelle. Ils ne jurent que par le béton qui ne résiste pas au fort taux d’humidité de l’ancienne médina de Rabat proche de la mer. Même chose à Marrakech, le béton n’est pas aussi isolant que la terre et la brique traditionnelle, du coup la climatisation et les cheminées sont utilisées à outrance. A Marrakech, selon un habitant de la ville : « si la frénésie continue, un jour, on verra le commissariat de Djemâa el Fna se transformer en maison d’hôte et les cellules de garde à vue facturées à 2000 DH la nuitée. Pourquoi pas, puisque Alfred Hitchcock y avait tourné un film ».

Mon riad à tout prix

Sur le moteur de recherche google, dès que vous lancez le mot Marrakech, le premier résultat qui s’affiche sur l’écran est « location de riads et maisons d’hôtes ». Comme si toute l’histoire de la ville ocre se limitait à un séjour dans un Riad. D’ailleurs la majorité des riads et des maisons d’hôte appartiennent à des étrangers et des binationaux.

Selon un responsable à la Wilaya de Marrakech, le phénomène des riads a pris de l’ampleur vers 1999. Actuellement les nouveaux acquéreurs ne se contentent plus d’acheter un riad, certains achètent toutes les maisons environnantes. Dans certains quartiers, il ne reste que la mosquée, le hammam et le four traditionnel, s’ils ne sont pas encore vendus, c’est qu’ils appartiennent à la nidara des habous.

On constate de plus en plus une défiguration du cadre traditionnel de la ville, on ne se contente plus de restaurer, c’est un autre style qui est en train de naître qui n’a rien à voir avec l’architecture traditionnelle de la ville.

Ce phénomène a brisé la mixité sociale qui existait dans la médina. Avant on retrouvait un grand riad à côté d’une douiriya et une maison simple. Toutes les classes sociales cohabitaient. Un mécanisme de solidarité fonctionnait aussi. On retrouvait l’artisan, le commerçant, le juge… Aujourd’hui, ce système social a été brisé.

Une autre particularité a été transgressée, toutes les maisons traditionnelles n’avaient pas de fenêtres sur la rue, elles donnaient sur la cour intérieure. Actuellement, tous les riads ont des fenêtres sur la rue. En plus des terrasses qui étaient avant inaccessibles, personne n’était autorisé à y faire des travaux sans l’accord de ses voisins. Aujourd’hui sur les terrasses, c’est tout un univers qui s’est installé avec piscine, pergola, tente… Selon une source bien informée, en 1997, la Wilaya de Marrakech avait proposé au ministère du Tourisme via le ministère de l’Intérieur une réglementation des maisons d’hôtes et riads.

Des particuliers vivant en France louent les riads de l’étranger, il n y a qu’un employé de maison sur place qui va chercher le touriste à l’aéroport, il n’y a aucun registre de séjour qui peut être consulté par la police. Les particuliers qui pratiquent ce genre de location ne payent aucune taxe, pire encore ils font de la concurrence déloyale à ceux qui payent les impôts et taxes touristiques.

Les maisons d’hôtes autorisées sont régulièrement contrôlées par les autorités. En 1997, il y avait plus de 300 maisons d’hôtes dans la médina de Marrakech. Aujourd’hui, ce nombre a été multiplié par quatre. Le phénomène de l’installation des étrangers à Marrakech n’est pas nouveau. Depuis 1979, un Américain qui possèdait une galerie d’art, avait élu domicile dans l’ancienne médina, au quartier Rmila. La « Maison Arabe » était un des premiers restaurants à ouvrir dans la ville, mais depuis lors, tout a changé.

Des vivants et des morts

Aujourd’hui, le seul bout de terrain nu qui reste dans la médina, est un petit cimetière à Boutoueil. Le cimetière de Marrakech de Bab Doukala se trouve au cœur de la ville. Sera t-il un jour convoité par la « mafia » du bâtiment comme le reste de la ville ? Les terrains des habous dans la ville ne manquent pas. Sur certaines parcelles, la nidara des habous de Marrakech avait construit des immeubles dans les années quatre vingt avant la flambée des prix. Certains craignent aujourd’hui que les quelques mètres concédés aux morts soient convoités tôt ou tard au nom du développement touristique. Les morts seront-ils délogés ailleurs, les vivants n’ont-ils pas la priorité sur les morts ?

Le scandale de la passation au privé de l’hôtel Essaidi nous en dit long sur la spéculation foncière et la corruption au sein des instances locales à Marrakech. Ironie du sort, le pacha El Glaoui, ancien gouverneur de la ville à l’époque coloniale, vient de marquer un point, 60 ans après sa mort, contre son ennemi juré à Marrakech, le parti de l’Istiqlal. Le pacha El Glaoui avait promulgué un arrêté dans les années trente, pour la restitution après 75 ans d’exploitation des biens achetés par des étrangers à Marrakech, l’hôtel Essaidi et son casino avaient été restitués à la municipalité de Marrakech, il y a quelques années dans le cadre de cette loi. Aujourd’hui, la société civile à Marrakech appelle à promulguer une loi pareille. Le PJD appelle ouvertement à instaurer un cadre légal. Il y a quelques semaines de cela, plus de 500 personnes avaient manifesté devant le palais de la municipalité de Marrakech pour dénoncer le manque de transparence dans la privatisation des biens publics à Marrakech. Selon une source officielle à Marrakech, parmi les irrégularités recensées dans l’ancienne médina se trouve le non-respect de la hauteur réglementaire. Certains riads reconstruits bloquent les rayons de soleil sur les maisons voisines. Le cas le plus flagrant, nous l’avons rencontré à Rabat non loin de la rue des consuls, où un nouvel acquéreur d’une maison traditionnelle, bardé de recommandations en tout genre mais sans autorisation aucune, a tout rasé et construit, défigurant ainsi toute une rue, sans parler des dommages infligés aux murs des maisons voisines. Les habitants du quartier se demandent d’ailleurs sur quels critères, la municipalité laisse ce genre de pratiques se propager, surtout que Rabat ne connaît pas encore la folie des grandeurs de Marrakech.

Réactions

La question de « cette invasion » programmée inquiète au plus haut point les citoyens et la société civile, alors que du côté des politiques, c’est le silence radio. Si le PJD affiche ouvertement une position claire face à ce phénomène, les autres partis politiques n’osent même pas soulever le problème. À part les partis de la gauche radicale qui se sont impliqués via leurs militants de Marrakech dans des ONG des droits de l’Homme et les coordinations de lutte contre la hausse des prix. Aucun parti n’ose faire campagne sur ce sujet.

Selon Ali Lotfi, membre du bureau politique du parti socialiste et secrétaire général de l’Organisation démocratique du travail : « il est difficile de faire campagne pour les municipales ou les législatives sur ce sujet. La majorité des habitants de ces quartiers sont dans le besoin et espèrent tous tirer profit de la transaction en cédant leurs demeures à des étrangers ». Pour l’USFP, le parti n’a pas soulevé cette question. À quelques mois des élections législatives, un groupe de cadre du parti avait envisagé de soumettre cette question au débat.

Finalement, la question n’a pas été débattue, selon Taha Balafrej, membre du Conseil national de l’USFP : « la classe moyenne Marocaine doit prendre ses responsabilités et intervenir pour conserver ce patrimoine au lieu de le laisser aux mains des étrangers. Il faut signaler que l’intervention des étrangers avait permis de sauver les maisons en ruine. En France, les Anglais font la même chose que les Français à Marrakech ».

La mafia s’installe à Marrakech

L’affaire Pierre Henry Martzloff, avait secoué la communauté française de Marrakech en 2006. Le démantèlement de ce réseau spécialisé dans le crime organisé à l’échelle internationale avait permis la saisie de 23 véhicules de luxe sur plus de 300 circulant au Maroc. 108 cachets humides de préfets, maires, conseillers et gradés en douane de différents pays, des plaques d’immatriculation, des certificats d’admission temporaire, des permis de conduire, des cartes d’identité et des passeports étrangers vierges et des statuts de sociétés écran, ont également été saisis. C’est un agent immobilier, de nationalité française, qui avait déposé une plainte contre P.H. Martzloff pour escroquerie. Le réseau comprendrait 1 Algérien, 14 Français, 1 Allemand, 2 Asiatiques, 2 Portugais, 2 Espagnols et 9 Marocains. Près de 300 voitures de luxe, circulent dans le royaume sous une fausse identité. Elles ont été volées à l’étranger et admises dans les règles de l’art au Maroc où elles ont été écoulées à des prix forts sans aucune inquiétude.

Des chiffres qui en disent long

Chaque année, quelque 600.000 touristes français séjournent à Marrakech, avec une augmentation de 18% par an. Plus de 4300 Français, sur un total de 32.000 immatriculés au Maroc résident officiellement à Marrakech. Le nombre de Français non inscrits au consulat de France de la ville est estimé à près de 2000. Face à cette situation, le groupe scolaire français Victor Hugo/Auguste Renoir, où sont scolarisés quelque 1400 élèves, français et marocains est arrivé à saturation. Cette déferlante étrangère a aussi son lot d’incidents notables. Plusieurs Français sont actuellement détenus à Marrakech pour divers motifs et trois homicides ont été signalés en 2007. À ce jour, 700 riads de la médina auraient ainsi été retapés, dont 400 sont devenus des maisons d’hôtes. 500 riads de la ville sont passés aux mains d’étrangers. Attirés au début par les prix bas, entre 150.000 et 600.000 Euros à l’origine pour des maisons de 150 à 400 mètres carrés. La flambée des prix a atteint aujourd’hui les limites du raisonnable.

Des maisons closes de luxe

Plusieurs cas de tournage de films pornographiques et des réseaux de prostitution de luxe ont été démantelés par les services de police à Marrakech. Les cas de pédophilie et d’abus sexuels sur des enfants ont été signalés aussi. Sur ce registre, l’antenne à Marrakech de l’association « Ne touche pas à mon enfant » mène une lutte sans merci contre ce phénomène. L’avocat de l’association, Me Errachidi, se porte volontaire pour représenter les familles des victimes de la pédophilie dans la ville.

Le cas le plus connu est celui de Jack Henri Soummere en 2006. Selon Khalid Cherkaoui Semmouni, coordinateur du COCASSE (Coalisation Contre les Abus Sexuels sur les Enfants) « depuis que la société civile s’est mobilisée contre le phénomène de la pédophilie et du tourisme sexuel, les étrangers impliqués dans ces délits ne sont plus relâchés facilement, ils écopent désormais de lourdes peines de prison. Mais pas si l’affaire n’est pas médiatisée ».

Dégâts collatéraux

De l’aveu même du maire de Marrakech, Omar Jazouli, la ville est devenue aussi chère que Paris. La plupart des acteurs économiques ne respectent aucune éthique en matière de prix. Beaucoup de restaurants ont augmenté considérablement leurs prix. Certains restaurants marocains vendent le couvert entre 800 et 1200 dirhams. La même tendance à la hausse est observée dans les cafés où un cappuccino coûte 35 dirhams. Les hôtels ne sont pas en reste, les touristes européens paient 500 euros pour la semaine en demi-pension, les Marocains déboursent jusqu’à 2.200 dirhams par nuit, sans aucune garantie quant à la qualité des prestations. Le pire, c’est que même les hôtels non classés de Djemâa El Fna facturent la chambre à 250 DH pour une qualité de service zéro.

Source : Gazette du Maroc - Mohamed El Hamraoui

mardi 26 février 2008

USA: léger réveil du secteur immobilier (l'acualité pour trouver une résidence secondaire à l'étranger)


Petit sursaut du secteur immobilier américain en janvier. Les mises en chantiers ont ainsi progressé de 0,8% à 1,01 million d'unités, comme attendu, après avoir lourdement en décembre (-14,82% en décembre).

A l'inverse, le nombre de permis de construire délivrés a diminué de 3% en janvier pour atteindre 1,08 million d'unités. Il s'agit d'un plus bas depuis novembre 1991. Maigre consolation, cette statistique est supérieure aux pronostics des économistes qui s'attendaient à un recul encore plus marqué.

mercredi 13 février 2008

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lundi 28 janvier 2008

Etats Unis : chute très inattendue des ventes de logements

Au mois de décembre, les ventes de logements neufs ont lourdement chuté de 4,7% aux Etats-Unis, tombant à des niveaux inconnus depuis 1994. Elles se sont établies à 604.000 alors que les économistes s'attendaient à presque 650.000 transactions.

La baisse de 10% des prix pratiqués par les groupes de construction n'a donc pas suffi à doper les ventes de logements neufs outre-Atlantique.

Pire encore, en un an, le prix médian des logements neufs a dégringolé de 10,4%, du jamais vu depuis 1970.

Les secteurs immobiliers et de la construction n'ont donc pas eu de répit en fin d'année dernière. Nul doute que la conjoncture morose dans ces secteurs clés de l'économie aura un impact sur la décision que prendra la Fed lors de sa prochaine réunion des 29 et 30 janvier.

Wall Street a peu réagi à l'annonce de cette statistique décevante. Les investisseurs semblent attendre le traditionnel discours sur l'état de l'Union que prononcera George Bush ce soir. Celui-ci devrait préciser le contenu de son plan de soutien à l'économie américaine, qui avait été jugé trop imprécis lors de sa première présentation la semaine dernière.

lundi 21 janvier 2008

US : baisse de 23,5% des ventes de maisons neuves sur un an


Les entrepreneurs ont cassé les prix en octobre pour doper leurs ventes. Mais la morosité demeure. Les dernières statistiques en provenance des Etats-Unis n’annoncent pas vraiment la fin des turbulences traversées par le marché immobilier, depuis le début de la crise des subprimes. Les chiffres fournis aujourd’hui par le Département d'Etat au commerce pourraient paraître, à première vue, encourageants. Les ventes de maisons neuves ont en effet augmenté de 1,7% en octobre, à 728.000 transactions en rythme annualisé, alors que les économistes tablaient sur un volume de 740.000 ventes. Sauf qu’il s'agit d'une hausse en trompe l'œil. En effet, depuis plusieurs mois, les chiffres des ventes ont été fortement révisés à la baisse. En septembre, elles tombaient à leur plus faible niveau depuis 11 ans, à 716.000 contre 770.000 initialement annoncées. Les ventes du mois d'août avaient déjà été rabaissées de 795.000 à 735.000, puis à 717.000 transactions il y a un mois. Sur un an, les ventes de maisons neuves ont ainsi chuté de 23,5%. Prix en baisse Dans le même temps, le prix médian des transactions a diminué de 8,6% en octobre, à 217.800 dollars, la plus forte baisse en 16 ans. Sur un an, l'érosion s'est établie à 13%, du jamais vu depuis 37 ans. Grâce à la déflation immobilière des prix, les stocks de maisons invendues se sont en revanche dégonflés de 6,7%, à 516.000, soit 8,5 fois la demande mensuelle, après le pic de 9,3 fois la demande en août.

La crise pourrait se prolonger jusqu'en 2009 aux Etats-Unis


La crise du marché immobilier américain devrait se prolonger jusqu'au début 2009 et la baisse des prix dépassera 15% en moyenne, selon une étude publiée jeudi par Moody's Economy.com. Si le secteur peut espérer une stabilisation en 2009, il faudra attendre 2010 pour constater des améliorations sensibles en termes de ventes, de construction et de prix, peut-on lire dans cette étude signée par l'économiste en chef d'Economy.com, Mark Zandi, et par Celia Chen, la spécialiste de l'immobilier chez Economy.com, filiale indépendante de l'agence américaine de notation financière Moody's. Les prix de l'immobilier devraient avoir chuté début 2009 de 13% par rapport à leurs derniers niveaux les plus hauts. Après la prise en compte de remises consenties aux acheteurs, la baisse devrait même dépasser les 15%, selon l'étude. Les secteurs les plus touchés seraient Punta Gorda, en Floride, et Stockton, en Californie, avec des baisses attendues de prix de respectivement 35,3% et 31,6% dans ces régions. "Il s'agit de la récession immobilière la plus marquée depuis la Deuxième Guerre mondiale", a déclaré Zandi à Reuters. Le marché a reculé notamment à cause du retrait des investisseurs de certaines zones, d'un montant élevé de prêts immobiliers à risque (subprime) qui ont abouti à des saisies, et d'une offre surdimensionnée des promoteurs immobiliers, a ajouté Zandi. Les ventes de logements devraient cependant toucher leur plus bas début 2008, avec une baisse de 40% par rapport à leur pic. "Le problème le plus fondamental du marché de l'immobilier est qu'il croule sous les stocks d'invendus", selon l'étude. La croissance américaine amputée Cette crise va également peser sur l'ensemble de l'économie. Au moment du boom de 2004-2005, l'immobilier contribuait à lui seul pour près d'un pour cent à la croissance annuelle du Produit intérieur brut américain. La crise actuelle devrait au contraire amputer de plus d'un point la croissance du PIB cette année et de 1,5 point en 2008, avec des effets négatifs particulièrement prononcés au printemps et au début de l'été prochain. "L'approfondissement de la récession dans l'immobilier devrait peser sur le reste de l'économie mais pas casser sa dynamique", peut-on lire dans l'étude. Selon le U.S. Census Bureau, l'agence fédérale du recensement, près de 2,1 millions de maisons vides étaient à vendre au troisième trimestre, soit 2,6% du stock des maisons occupées par un propriétaire. Un marché fonctionnant correctement est marqué par un niveau substantiel de stocks mais pendant le quart de siècle allant du début des années 1980 à la moitié des années 2000, ce taux était resté proche des 1,7%. La différence entre ce taux historique moyen et le taux actuel fournit une bonne estimation de l'excès de stocks de biens immobiliers sur le marché, qui avoisine actuellement les 750.000 biens, de loin le niveau le plus élevé pour la période de l'après-guerre, selon Economy.com. Source : Reuters

L'immobilier US devrait connaître sa pire performance en 50 ans

HARTFORD, Connecticut (Reuters) - Le marché américain de l'immobilier est parti pour connaître sa plus mauvaise performance en 50 ans et la baisse des prix des logements pourrait s'intensifier en cas de ralentissement accentué de l'économie en 2008, a prévenu mardi le président de la Fed de Boston, Eric Rosengren.

Il a ajouté que les précédentes phases de ralentissement de l'immobilier avaient été en général associées à des périodes de difficultés économiques, mais s'est gardé d'annoncer une récession.

"L'histoire peut oui ou non se répéter", a-t-il déclaré devant des entrepreneurs réunis par l'Association des entreprises et des industries du Connecticut.

"Mon opinion est que la poursuite du déclin de l'investissement résidentiel a accentué le risque d'un mouvement de baisse plus significatif de l'économie dans son ensemble", a-t-il ajouté.

Rosengren s'est toutefois félicité de la relative stabilité observée sur le marché du travail malgré la débâcle actuelle de l'immobilier. Il a précisé cependant que les mauvais chiffres des créations d'emplois de vendredi dernier pouvaient aussi signaler un tournant sur ce terrain.

Le président américain George Bush s'est déclaré pour sa part mardi "optimiste" sur les perspectives de l'économie américaine, tout en précisant que les derniers signaux étaient mitigés et qu'il faudra du temps avant de voir le bout du ralentissement du marché de l'immobilier.

dimanche 20 janvier 2008

Comment financer votre résidence secondaire à l'étranger ?


L'immobilier résidentiel à l'étranger a clairement le vent en poupe. Quelle est la meilleure façon de procéder ?

L'immobilier résidentiel à l'étranger a clairement le vent en poupe. Il ressort d'une récente étude de Merrill Lynch que 46 % des investisseurs européens possédant un patrimoine mobilier de plus de 1 million USD sont propriétaires d'une habitation à l'étranger. Au total, 15 millions d'Européens possèdent une seconde résidence à l'étranger et ce sont les Britanniques et les Allemands qui mènent la danse.

De plus en plus de Belges possèdent également ou ont l'intention d'acquérir un logement dans un pays de villégiature en vogue comme la France, l'Espagne, le Portugal ou l'Italie. Ils sont généralement à la recherche de calme et de soleil et ils considèrent une seconde résidence comme un placement ou ils comptent aller y vivre lorsqu'ils seront pensionnés.

vendredi 18 janvier 2008

Immobilier : Faut-il investir en Chine ?

Le boom immobilier particulièrement fort en Chine donne des envies. Mais le corpus législatif et la précarité du cadastre rendent l’opération beaucoup moins attrayante que les chiffres ne le supposent.


Ils grimpent vite, les loyers des logements chinois. Très raisonnables il y a encore deux ans, ils ont connu depuis une croissance à deux chiffres et la spéculation immobilière a fait de l’acquisition d’un appartement un investissement coûteux.

Le dynamisme économique a provoqué des restructurations fondamentales dans les paysages urbains, afin d’adapter les logements aux revenus croissants. Les 700 premières villes chinoises bâtissent à tour de bras des gratte-ciel afin de répondre à la demande, au risque parfois de l’anticiper.

Les prix augmentent vite et le choix est grand, entre villa cossue dans les ghettos inversés pour nouveaux riches et appartements luxueux dans de grandes tours. Les tarifs au mètre carré restent en outre très abordable pour l’instant pour un Occidental : à Pékin par exemple, le m2 coûte en moyenne 600 euros. Un prix alléchant quand on lit les rapports de croissance du secteur. Même les "siheyuan", ces demeures traditionnelles à cour carrée qui parsèment les hutongs sont en vente. Entre 1 700 et 3 500 euros le mètre carré, ces superbes maisons d’une valeur historique inestimable sont en voie de disparition et leur prix n’en finit plus de s’envoler. Celles qui sont mises en vente peuvent parfois même être gigantesques, jusqu’à 6 000 m2 en plein centre de Pékin. Mais y vivre implique souvent d’avoir à y effectuer des travaux d’ampleur décourageante pour mettre à niveau les systèmes électriques ou la plomberie. "Sans parler du problème du chauffage, on a vécu l’hiver dernier avec un maximum de 14 degrés dans la maison car il n’y a pas d’isolation correcte …" raconte Sophie qui appréhende l’arrivée des grands froids.

Surtout, acheter en Chine signifie devenir propriétaire des murs. Mais dans la loi du pays, le sol, lui, reste attaché à l’Etat communiste. Acheter une jolie bâtisse pour la voir être rasée moins d’un an plus tard avec des dédommagements minimes est tout à fait plausible. Récemment, le Café de la Poste, une brasserie française qui avait ouvert dans un petit hutong a dû fermer ses portes après seulement six semaines d’activité. Il a vu une partie entière de son espace réquisitionné pour élargir la rue. Le cadastre est absolument imprévisible, et le plus souvent, l’acheteur n’y a tout simplement pas accès. Prévoir semble impossible.

"C’est un risque, effectivement mais les agences que nous avons contactées nous ont assuré qu’il y avait peu de risques pour les nouveaux immeubles" raconte Pascal qui hésite encore à acheter, après des mois de réflexion.

Conscient du problème, le gouvernement a décidé d’adopter une série de réformes visant à changer la nature des transactions immobilières et à les inscrire dans le long terme. Le boom immobilier chinois a entraîné une hausse de la spéculation et le gouvernement lutte désormais fermement contre les parieurs de l’urbanisme. Fin juin, le parlement du peuple a par exemple adopté plusieurs mesures : il a augmenté à 30 % l’apport de départ à investir pour acquérir un second immeuble. Il a également limité à un logement par personne les possibilités d’achat pour les étrangers. Il a relevé de 2 à 5 ans la période pendant laquelle une taxe importante est infligée à la revente. Il a enfin relevé les taux d’intérêt pour les prêts immobiliers et a fixé un objectif quantitatif de 70 % de logements inférieurs à 100 m2 dans les grandes villes. Certaines, comme Pékin, essaient de jouer le jeu et de freiner la course. Mais d’autres comme Shanghai ont décidé de contourner la loi limitant les étrangers à l’achat une seule propriété.

Néanmoins, ces mesures ont déjà eu pour effet de largement calmer les spéculateurs. L’objectif de cette action est également de recadrer le marché de l’immobilier vers les salaires modestes. En effet, la hausse des prix des logements a pénalisé lourdement les catégories les moins favorisées de la population qui n’osent plus se lancer dans l’acquisition de leur logement. De même, la spéculation orchestrée par les investisseurs cossus ou les étrangers a entraîné une situation alarmante d’anticipation de la demande. De nombreux logements haut de gamme restent vacants dans les nouvelles tours alors que les familles moins aisées ne trouvent pas de logements à un prix acceptable.

Aujourd’hui, il ressort des perspectives du marché immobilier chinois un constat ambigu. Si les prix sont toujours à la hausse, le décalage qu’ils creusent avec la réalité des besoins entraîne une situation dangereuse. Le gouvernement essaie de contrôler comme il peut en sécurisant au maximum la bulle qui se gonfle. Mais la situation est désormais risquée pour l’acheteur potentiel : seules les acquisitions à long terme sont désormais intéressantes mais les garanties que suppose la propriété en Chine sont insuffisantes. Pour acheter un appartement en Chine, il faut donc vouloir prendre un risque à long terme. Et sans garantie que le jeu en vaille bien la chandelle …